La sympathicothérapie est une forme de réflexothérapie endonasale. Elle consiste à stimuler des points réflexes à l’intérieur du nez à l’aide de stylets spécifiques à bouts arrondis.
Elle agit particulièrement sur le système nerveux autonome, soit les systèmes ortho- et parasympathiques, d’où le nom de « sympathicothérapie ». Elle tire sa formidable efficacité du fait que les fosses nasales sont constituées de nombreuses terminaisons nerveuses très sensibles… et très proches du cerveau.
Méthode thérapeutique très ancienne, il semble que les anciens Egyptiens, Chinois et Indiens la pratiquaient déjà, à l’aide de bâtonnets. La technique semble ensuite avoir été oubliée pendant de nombreux siècles avant d’être « ressuscitée » par deux pionniers :
- l’ORL allemand Wilhelm Fliess (1858 – 1920), auteur notamment des « relations entre le nez et les organes génitaux de la femme », et
- le neurologue, psychiatre et otologue français Pierre Bonnier (1861 – 1918), auteur notamment de « L’action directe sur les centres nerveux : centrothérapie », un ouvrage dans lequel il propose une cartographie de zones réflexes endonasales.
La recherche dans le domaine de la sympathicothérapie a ensuite fleuri dans les années 1930, particulièrement en Allemagne, en France et en Espagne, avant de retomber dans l’oubli jusqu’aux années 1970, où elle connaît à nouveau un regain d’intérêt.
La sympathicothérapie représente donc une approche royale pour le traitement du stress (et de toutes les pathologies liées au stress) ainsi que des pathologies nasales, en particulier les sinusites.
Quelques indications
Ophtalmologie: migraine ophtalmique, conjonctivite (non infectieuse), séquelles de zona ophtalmique, éclipses visuelles, etc.
Odontologie : salivation excessive (ptyalisme) ou insuffisante, douleurs erratiques, etc.
ORL : sinusite, rhinite allergique, anosmie, vertiges, acouphènes, etc.
Dermatologie : eczéma, psoriasis, prurits localisé, séquelles de zona, etc.
Gynécologie : troubles sexuels, aménorrhée, dysménorrhée, troubles de la ménopause, etc.
Gastro-entérologie : débuts d’ulcères, colites, constipation, incontinence anale, etc.
Urologie : énurésie, incontinence urinaire, brûlures à la miction, etc.
Pathologie respiratoire : asthme, bronchite chronique, etc.
Neurologie : névralgies, sciatique, etc.
La sympathicothérapie est particulièrement intéressante dans le traitement des insomnies, des céphalées et migraines, des angoisses, des dysménorrhées ainsi que des affections ORL (sinusite, rhinite allergique et asthme).