La médecine chinoise


Une médecine millénaire

 

La médecine chinoise est une médecine très ancienne dont les sources remontent à plusieurs milliers d’années. Les plus anciens écrits qui nous sont parvenus ont quelques 2500 ans et constituent encore aujourd’hui les fondements théoriques de la médecine chinoise.

Eminemment empirique, la médecine chinoise est basée sur l’observation minutieuse de la nature et de l’être humain dans son environnement. Elle s’est développée et étoffée au fil des siècles pour donner lieu à un ensemble de théories et de pratiques cohérent.

Elle décrit précisément :
- La physiologie du corps humain, comprenant les méridiens
- La pathologie et les causes des maladies
- Le diagnostic (interrogatoire, observation de la langue et prise de pouls)
- Les méthodes de traitement (acupuncture, pharmacopée, diététique, tuina, etc.)

Les intérêts particuliers de la médecine chinoise

  1. La médecine chinoise est « globale » ou « holistique » : le corps et l’esprit ne forment qu’un et sont indissociables. Le psychisme et les émotions affectent le corps physique et les affections du corps physique affectent le psychisme. Un traitement en médecine chinoise impacte ainsi toujours les niveaux physiques, émotionnels et spirituels, avec plus d’accent sur l’un ou l’autre aspect selon la pathologie du patient.

  2. La théorie des méridiens : elle est sans doute l’apport le plus puissant de la médecine chinoise. Les méridiens relient toutes les parties du corps entre elles. Ils relient les organes à la superficie du corps et aux autres organes, aux organes des sens, aux tissus et aux membres. Grâce à la connaissance de ce fabuleux réseau, les causes de nombreuses pathologies peuvent être expliquées et des méthodes de traitement adaptées appliquées.

  3. Le traitement de la racine : la médecine chinoise vise à traiter les causes des maladies qui se cachent derrière les symptômes.

  4. Le traitement préventif : la médecine chinoise peut non seulement maintenir la santé de personnes en bonne santé mais surtout prévenir des pathologies lourdes en freinant ou inversant des processus morbides détectables grâce à des signes, des symptômes et au diagnostic de la langue et du pouls.

  5. Le traitement de la personne : le praticien de médecine chinoise ne traite pas une maladie ou des symptômes mais une personne. Le contexte et l’histoire de vie du patient sont uniques, tout comme l’est sa maladie et son traitement.

 

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